Les
réseaux hauts débits Ce dossier
constitue le support d'un cours que je dispense à l'ESEO
à Angers en dernière année du cycle ingénieur.
Introduction
aux réseaux hauts débits : Nature
des informations, RNIS et techniques utilisées
Le relais de
trames : Principe, signalisation et interconnexion
Les réseaux
d'interconnexion : FDDI, FDDI-II et DQDB
Les réseaux
locaux : Fast Ethernet, GigaEthernet, 100VG AnyLAN,
et VLAN
L'ATM
: Couche ATM et AAL, contrôle de flux et de congestion
Les supports
physiques : Le cuivre, la fibre optique, WDM, les
technologies xDSL et les réseaux sans-fil
Le
Fast Ethernet « La décennie
90 sera celle de la revanche des télécommunications sur l’informatique.
Devenues aussi indispensables que l’informatique au monde moderne, les
télécommunications ont pourtant connu des progrès
techniques moins rapide : alors que la puissance des ordinateurs doublait
régulièrement tous les deux ans, il fallait plus de vingt
ans au réseau public commuté pour passer de quelques Kilobits
à une centaine de Kilobits par seconde. Mais d’ici à la fin
du siècle, la situation va s’inverser : tandis que les progrès
de l’informatique sont ralentis par la crise, ceux des télécommunications
subissent une extraordinaire accélération, dont l’effet sera
une multiplication des performances des réseaux par un facteur de
centaines, voire milliers, en quelques années. Cette progression
spectaculaire s’appuie sur des avancées technologiques décisives
dans deux domaines : celui des supports physiques des télécommunications,
d’une part (fibre optique, canaux hertziens ou infrarouges, composants
hyperfréquences, hybrides ou optoélectronique), et celui
des supports logiques d’autre part, l’architecture et les protocoles nécessaires
pour maîtriser de tels débits et y intégrer des flux
de caractéristiques aussi différentes que la voix, les données
ou la vidéo. »
Jean-Jacques DUBY, 1992,
Préface de « Réseaux ATM » aux éditions
Eyrolles